Karim Ghelloussi est né à Argenteuil en 1977. Il étudie les arts à Genevilliers puis à la Villa Arson à Nice. Il vit et travaille à Nice. Karim Ghelloussi aime à se jouer des étiquettes posées sur tel ou tel objet, qu’il soit artistique ou considéré comme le reliquat d’une société en quête de sens. Les sculptures de Karim Ghelloussi émergent de la rencontre de deux objets décalés et disparates qui se matérialisent dans une rencontre improbable, fruit de la pratique d’associations libres opérées par l’artiste dans la mise en oeuvre d’un mouvement imaginaire qui fige les objets en image. Karim Ghellousi y revendique dans ses installations une posture à la marge de la société capitaliste avec, au centre de ses œuvres, une vision à la fois distanciée et fragmentée de celle-ci lorsqu’il rassemble et recombine des objets issus de la société industrielle, tour à tour utilisés, digérés et rejetés par le consommateur. Au moyen de ces éléments, l’artiste construit des images et des paysages imaginaires qui interpellent notre conscience, tout en nous questionnant sur le sens et la valeur de tout ce qui nous est représenté. Karim Ghelloussi travaille sur l’écart entre le réel et sa représentation, sur la construction d’une image par l’appropriation d’un objet, fragment du réel. Il récupère des objets chinés, des chutes d’ateliers qui constituent le vocabulaire de base de ses oeuvres. Il présente son travail à la Villa Arson, Nice en 2003. En 2004, il participe à l’exposition collective «It’s all an illusion» au Migrosmuseum de Zürich. En 2011, il participe à l’exposition Magreb : Dos Orillas au Circulo de Bellas Artes à Madrid, puis en 2012 à l’exposition Come invest in us. You’ll strike gold au Hilger BrotKunsthalle à Vienne. En 2014, il rejoins la galerie Circonstance où il pré- sente son travail en 2015. En 2017, il participe à l’exposition «Tous des sang mêlés» au MACVAL et en 2019, à l’exposition «Waiting for Omar Gatlato» à la Wallach Art Galery de Colombia University à New-York. Son travail est présent dans des collections privées, au Fonds municipal d’art contemporain de la ville de Paris, ainsi qu’au FRAC PACA, Frac Pays de la Loire et au Frac Ile De France.
